Découvrez les dernières actualités sur la ville de Sannois grâce à Actif Confort, entreprise d’isolation à Sannois. Les habitants de Sannois sont en grogne depuis quelque temps à cause de l’augmentation des charges qu’ils doivent payer sur l’habitat. La majorité des locataires de la résidence du Carrousel des Loges se sont montrés encore déçus, mais aussi fâchés. Et ils peuvent l’être vu que la régulation des charges et d’eau qu’ils ont reçue de la part du bailleur Erigère est loin d’être avantageuse. Ce dernier est avant tout une filiale du groupe Action Logement qui est très connu à Sannois.
Les charges révisées à 2 500 euros pour un F2 et 1 200 euros pour un F3
Il faut reconnaitre que les charges sont vraiment lourdes pour beaucoup des locataires comme le cas d’Omar. En plus de son loyer de 200 euros, ce denier est obligé d’ajouter 3 800 euros de plus pour les charges. À noter qu’Omar habite avec sa femme et ses enfants dans un appartement de 5 pièces. En plus de cela, il a déjà perdu 400 euros sur son salaire depuis le mois de mars à cause de son arrêt maladie. Pour lui, il est tout bonnement impossible de s’acquitter d’une telle somme.
De son côté, Mélissa se voit obligée de payer 1 200 euros de charge alors qu’elle n’occupe qu’un petit trois-pièces de 65 m². Quant à Djanet qui y habite depuis décembre 2016 avec son mari. Il doit verser 2 500 euros de charge alors que le couple n’a pris qu’un deux-pièces de 42 m². Elle s’interroge particulièrement sur la manière dont le bailleur a calculé ses charges. Elle a aussi fait savoir qu’elle a perdu son contrat conventionnel avant d’entrer dans le premier confinement. À cela s’ajoute la perte de ses droits au chômage ainsi que les impôts qu’elle doit encore payer. Ces gens n’ont eu connaissance de chaque somme à payer qu’au début du mois de novembre lors d’une réunion entre le bailleur et certains locataires.
Un doute sur ce réveil tardif du bailleur ?
Les locataires se demandent aussi pourquoi le bailleur a attendu si longtemps pour faire tous les calculs. Ils s’inquiètent déjà des autres sommes qu’ils vont devoir payer à l’avenir. Pour ces locataires, les charges auraient été moins lourdes si le bailleur a agi plutôt. Précisons que les calculs de ces charges ont été basés sur l’année 2016 jusqu’en 2019.
De son côté, le directeur d’Erigère (Jérôme Persidat) s’est défendu en évoquant que les calculs ont été faits en suivant une base de budget réalisée par le syndic. Il insiste même sur le fait que son entreprise a eu un peu de mal à obtenir les données. Par contre, Marwa Braihim qui représente les locataires s’est prononcée sur le fait que ces motifs ne sont pas valables. Pour aller plus loin, les locataires ont décidé de créer l’association « Défense des locataires Le Carrousel des Loges » tout en signant une pétition.
Les locataires dénoncent une véritable anomalie
En vérifiant les détails sur les comptes, les locataires se sont aperçus de quelques anomalies. On peut par exemple évoquer l’ajout de la ligne « calorie fioul » alors que le bâtiment ne possède aucun système de chauffage au fioul. Les locataires ont aussi remarqué l’entretien des espaces verts alors que l’immeuble n’en possède pas. Il faut noter que la copropriété s’est déjà acquitté la somme de 56 000 euros pour les espaces verts entre 2017 et 2019 alors que l’extérieur du bâtiment ne présente que deux allées avec de petits arbustes.
Même le calcul concernant les dépenses d’eau est irrégulier selon les occupants du bâtiment. Djanet évoque même qu’elle n’a obtenu son compteur d’eau chaude qu’en 2017 tandis que celui pour l’eau froide n’a été offert qu’à partir de septembre 2020. De son côté, Mélissa s’est exclamée sur le fait qu’elle ne possède pas encore un compteur d’eau chaude. C’est pour cela qu’elle s’est étonnée en voyant sa consommation en eau chaude dans le compte de ses charges.
À souligner que l’échéance pour payer chaque somme varie selon les occupants. Certains n’ont que 24 mois devant eux contre 36 mois les autres. Le souci pour le bailleur réside sur le fait que les occupants ne sont pas disposés à s’acquitter de leurs charges. Ainsi, la direction de l’entreprise se dit prête à entamer des discussions avec les représentants des locataires.