Selon les études, la toiture à elle seule, est responsable de plus de 20 % des déperditions d’énergie dans une maison.
En effet, l’isolation des combles perdus doit être au centre de vos intérêts si vous voulez faire des économies sur vos factures d’énergie. Ce type d’isolation est une excellente option pour limiter les fuites de calories en hiver.
Mais encore faut-il réussir à choisir les bons matériaux. Alors, pourquoi isoler ses combles perdus ? Quels matériaux préconiser pour isoler ses combles perdus ? Découvrons le ci-dessous !
Quand faire l’isolation des combles perdus ?
Comme on l’a précisé plus haut, l’isolation des combles peut vous faire gagner beaucoup d’économies sur vos factures d’énergie. Mais quand doit-on s’alarmer ?
En fait, si vous avez accès à vos combles, certains signes peuvent vous donner une idée sur l’état de votre isolation.
Déjà, il faut faire la différence entre les combles aménagés et les combles perdus. Les combles perdus peuvent justement être aménagés pour bénéficier d’un espace habitable supplémentaire. Pour cela, la hauteur du toit doit être de 1m 80. Par contre, si la hauteur est inférieure à 1m 80, on parle de combles perdus.
L’isolation des combles perdus peut vous faire gagner beaucoup d’économies (+30 % d’économies sur vos factures d’énergie).
Dans certains cas, il est même recommandé d’isoler des combles déjà isolés :
- Isolant mouillé ;
- Tassement ;
- Phénomène de vague ;
Si vous avez utilisé de la laine (de roche ou de verre), pour isoler vos combles, alors, vérifiez régulièrement qu’elle est toujours sèche. Les performances de ce type d’isolant ont tendance à se dégrader en présence d’eau et d’humidité.
La laine minérale elle, peut se tasser au fil du temps, sous l’action de son propre poids. Son épaisseur commence à diminuer et perd éventuellement ses performances. Donc, si votre couche de laine minérale fait moins de 15 cm, alors, il est temps d’envisager un renouvellement.
Enfin, si votre isolant n’a pas été installé selon les normes, il y aura ce qu’on appelle un phénomène de vagues créant un effet de circulation d’air, ce qui réduit forcément les performances.
Quelles sont les différentes techniques pour isoler ses combles perdus ?
Les spécialistes conseillent toujours, dans le cas des combles perdus, d’isoler au niveau du sol. Si vos combles sont difficiles d’accès, vous pouvez alors utiliser un isolant en vrac projeté par une machine. Ce dernier assure une bonne continuité de l’isolation.
Vous pouvez également utiliser les isolants en rouleaux. Vous placez une première couche entre les solives puis une seconde couche pour recouvrir les solives. Ceci assurera donc une continuité de l’isolation.
Dans ce cas, il n’est pas nécessaire d’utiliser une machine adaptée. Vous pouvez le faire par vous-même, car la méthode ne demande pas beaucoup de compétences.
PS : si vous voulez bénéficier d’une aide financière pour financer votre projet d’isolation de combles perdus, vous devez obligatoirement faire appel à un professionnel RGE.
Quelle épaisseur d’isolant pour les combles perdus ?
Selon la législation, la résistance thermique de l’isolant utilisé pour les combles perdus doit être égale à 7 m². K/W. Cette valeur vous rend éligible aux aides financières proposées par l’État.
Mais dans tous les cas, la valeur R (le pouvoir isolant) est généralement proposée par les artisans eux-mêmes.
Néanmoins si vous voulez obtenir une meilleure performance et bénéficier d’une bonne résistance thermique qui peut dépasser les 10 m².K/W, optez pour un isolant de 40 cm et plus.
Attention : sachez que plus l’isolant est dense, plus son poids sera plus important. Donc, avant de choisir des isolants plus puissants, faites en sorte que votre plancher puisse y résister parfaitement.
Quels sont les isolants adaptés pour les combles perdus ?
Les isolants les plus couramment utilisés pour les combles perdus sont :
- La laine de verre ;
- La laine de roche ;
- La laine de bois ;
- La ouate de cellulose ;
- Le polyuréthane ;
Le budget à prévoir pour une isolation de combles perdus varie de 18 €/ m² à 53 € /m². Le coût moyen étant de 36 €/m².
Si vos travaux sont réalisés par un artisan RGE, vous serez éligibles à plusieurs aides financières : Prime Effy, MaPrimeRénov’, éco-prêt à taux zéro, TVA à taux réduit