Le bois est un matériau qui comprend un certain nombre de caractéristiques qui lui permettent d’inclure un bon système d’isolation, sachant que pour en obtenir le résultat le plus efficace, l’élément a besoin au préalable d’être transformé en composants dérivés plus appropriés pour le type d’utilisation.
Léger et particulièrement facile à travailler, le bois une fois combiné à des isolants performants, déploie un confort d’isolation thermique optimal dans lequel il peut couvrir un certain nombre de dispositions. Nous aborderons dans ce qui suit, les différentes applications qu’il est possible de réaliser avec le bois en termes d’isolation, les techniques plus ou moins communes qui seront utilisées dans ce registre, ainsi que les principales démarches à suivre dans cette optique.
Application du bois en guise de matériau pour intégrer une isolation
Au même titre que le métal ou le béton, le bois reste une base de matériau dit structurel, qui se démarque par des atouts naturels dans le cadre de l’isolation, notamment vis-à-vis des nuisances sonores extérieures, et de l’aspect de conservation de la chaleur dans un espace donné. Dans la même lignée, à même épaisseur, une habitation avec une ossature en bois disposera d’une meilleure isolation qu’une alternative en briques ou en parpaings. En ce qui concerne les matériaux dérivés du bois pour être placés comme isolants, c’est la laine de bois qui s’avère être la plus populaire.
Tirée du défibrage de résineux, cette dernière est généralement vendue sous forme de panneaux agglomérés suivant plusieurs épaisseurs pouvant être placés en rouleaux ou en vrac. Côté utilisation, il sera possible d’intégrer cette laine à différents projets, tels que les isolations des :
- Des toitures ;
- Des planchers ;
- Des sous couvertures ;
- Des murs et parois.
Des options de panneaux de laine de bois semi-rigides sont aussi disponibles à l’achat, et permettent entre autres, de participer à maintenir le confort phonique de l’habitation.
Types de panneaux
Il existe un certain nombre de panneaux plus ou moins spécifiques en ce qui concerne la laine de bois pour l’isolation thermique ou acoustique. L’Isonat Flex 40 est l’un des meilleurs choix en termes de rapport qualité/prix. Lorsque vous cherchez une option plus respectueuse de l’environnement, il vaut mieux alors vous diriger vers des modèles comme le Steico Flex. Plus flexible que la majorité des autres alternatives du genre, et particulièrement adapté dans la conception de colombages, le Gutex Thermoflex et sa haute densité, peuvent eux aussi être intéressants.
Modèles d’application
La mise en place d’une construction dotée d’une ossature en bois peut se baser sur plusieurs techniques, suivant les besoins des matériaux de conception, le climat environnant ou tout simplement les envies du client. L’isolation thermique répartie est la solution la plus populaire dans ce cadre spécifique ayant une structure principale constituée de chevrons intégrant un espace qui servira à ajouter la couche d’isolant choisi. L’isolation thermique à l’extérieur viendra, quant à elle, plutôt renforcer la première disposition bien qu’elle implique de consommer plus de part de terrain.
Résultats énergétiques à prévoir dans le cadre d’une isolation au bois
En théorie, les maisons en ossatures en bois peuvent aussi bien être des modèles standards que des constructions passives. Pour avoir la meilleure performance thermique possible sur ce registre particulier d’habitation, il sera nécessaire de poser une couche d’isolant aussi bien devant que derrière les surfaces de l’ossature, en complément de l’isolation qui se trouve au milieu de ces dernières. En suivant les consignes relatives au modèle d’application, il est possible de récupérer des performances d’isolation presque aussi importantes que celles qu’on peut tirer d’une toiture.
Matériaux d’isolation à considérer sur la base d’une ossature en bois
Toujours dans le cadre d’une maison à ossature en bois que l’on souhaite isoler de sorte à améliorer ses performances énergétiques, plusieurs bases d’isolants peuvent être pris en considération à commencer par la laine de verre qui, en plus d’être plus efficace sur l’aspect thermique, prévoit la conductivité thermique la moins importante.
Presque aussi efficace que la laine de verre et conçue à partir de résidus de bois souvent originaires de forêts contrôlées, la fibre de bois peut également être une solution. La laine de roche quant à elle se place comme étant une alternative médiane de performances thermiques entre les deux autres options précédemment citées.