Yvelines : un commandant de police tué de deux balles par son père
Le samedi après-midi du 18 juillet, Patrick a tué son fils Olivier, un policier dans le Val d’Oise.
C’est sur les hauteurs d’Yvelines, rue du Moulin à Vent, dans un paisible quartier résidentiel, qu’un drame est survenu le samedi 18 juillet dernier.
Le septuagénaire tue son fils sans aucune raison apparente
Olivier a été tué de deux balles par son père qu’il hébergeait depuis près de 5 mois. La victime de meurtre est un commandant de police, âgé de 48 ans. Il avait été affecté à la compagnie départementale d’intervention du Val d’Oise.
La première balle a touché sa tête, alors que la deuxième a été localisée dans son thorax. Le père meurtrier, âgé de 73 ans, assis sur un fauteuil roulant, se suicide juste après avoir tué son fils, laissant le grand public dans l’incompréhension absolue. Selon les informations, le septuagénaire aurait eu des problèmes de santé.
Des coups de feu ont retenti à Yvelines
Une voisine témoigne que vers 14h30 environ, des coups de feu qui ressemblaient à des feux d’artifice ont retenti dans le quartier. La police est très vite arrivée sur place, accompagnée par les pompiers et le SMUR. Le maire Jean-Claude Bréard s’y est rapidement rendu après avoir été alerté par les pompiers vers 15h. Il confie avoir été chamboulé par cette scène.
Une lettre et beaucoup de mystères
Deux jours après ce meurtre, la sûreté départementale des Yvelines tente d’éclaircir les mystères autour de ce drame tragique. Se pose la question : qu’est-ce qui a poussé Patrick, un septuagénaire, à tuer son fils pour ensuite se suicider ?
Mais le père meurtrier a également laissé une lettre dans son domicile du Val-d’Oise qui, au lieu d’éclaircir cette tragédie, n’a fait que susciter davantage de questions. Dans cette lettre, Patrick explique les raisons pour lesquelles il a mis fin à ses jours. « Il y écrit avoir pesé le pour et le contre, les inconvénients et les avantages à rester en vie, ajoute un proche du dossier. Mais pour l’instant, on ignore encore pourquoi il s’en est pris à son fils ». Dans les prochains jours, une autopsie des deux corps est prévue. Pour l’instant, les enquêteurs tentent d’appréhender la personnalité du père meurtrier.
Olivier est décrit comme étant un policier très gentil et posé
Le policier est arrivé dans ce quartier abritant près de 5000 habitants depuis près d’un an. Il y a emménagé avec sa nouvelle compagne et sa petite fille âgée de trois ans. Selon les premières constatations, l’enfant dormait quand ce drame est arrivé. La compagne du policier, quant à elle, se trouvait dans le jardin.
Un des collègues d’Olivier confie que ce dernier était quelqu’un de gentil et de posé. Par ailleurs, le policier aurait résolu pas mal de missions.
La voisine du policier dit ne pas avoir tissé des liens avec lui. Mais en le voyant pousser son père dans un fauteuil roulant, la voisine était loin d’imaginer que de tels drames pourraient survenir. « Un jour, je l’ai vu passer avec sa femme et deux enfants. J’ai supposé qu’ils avaient un enfant chacun. Il poussait son papa qui était dans un fauteuil roulant. Rien ne laissait penser qu’un tel drame pouvait arriver. Je n’avais pas entendu de cris ou de disputes », raconte-t-elle.
Pour l’instant, les enquêtes continuent. La petite fille et la compagne d’Olivier sont prises en charge par les pompiers.